Paul VALERY

 

 

 

Qui était  Paul VALERY  ?

Ecrivain français  (Sète 1871- Paris1945)

 

Elu à l’Académie Française en 1925

1889 premiers vers « Rêve »                              

1912-1917 «La jeune Parque»

1919 «Le cimetière marin»

1920 «L’album de vers anciens»

1929 «Charmes»

 

« Disciple de Mallarmé, il commence par publier des poèmes. Il arrive à Paris en 1894, à l’âge de 23 ans, et fréquente le cercle des poètes et des écrivains et retrouve le goût de la création artistique (Introduction à la méthode de Léonard de Vinci, 1895). Mais Paul Valéry reste un poète du Sud. Ses points d'ancrage sont Marseille, Gênes, Nice et la Méditerranée où est née une culture et une civilisation.

Il se compose une éthique intellectuelle (La Soirée avec M. Teste, 1896) et retrouve la poésie (La Jeune Parque, Charmes, le cimetière marin).Mais les poésies ne rapportant rien, il passe un concours administratif pour entrer au ministère de la guerre. Comment tenir une apparence bourgeoise sans argent ?

En 1900, il entre au service d’un administrateur de l’agence Havas. Cette nouvelle situation lui permet de vivre décemment, de voyager et de rencontrer ainsi des personnalités du monde entier, d’avoir quelques temps libres pour poursuivre ses écrits. Cette même année, il épouse Jeannie Godillard, nièce de Berthe Morisot célèbre peintre impressionniste .Il poursuit ses réflexions sur la peinture, la musique, les sciences, qui donnent matière à des essais (Variété, 1924-1944) à des dialogues (L’âme et la danse, 1923) et à une abondante œuvre posthume (Mon Faust, Cahiers) »

A partir de 1937, il enseigne l’art de la poésie au Collège de France et donne des conférences en province. Après l'armistice de 1940, les milieux culturels se sont repliés sur Marseille : écrivains, journalistes, artistes dont Paul Valéry. Il est accueilli par Marguerite Fournier en son hôtel particulier "La Rose du ciel", rue Sainte.

Il restera toujours détaché de la célébrité, bien qu'il fut traité de " poète de cour " car il ne détestait pas les soirées en compagnie de comtesses et autres personnages à particule.

 

Inhumé à Sète, sa ville natale, il reçoit auparavant l’honneur d’obsèques nationales. Il ne saura jamais qu'en cette année 1945 est partie également une jeune fille, Hélène Berr, au camp de Bergen-Belsem (comme Anne Franck et quelques jours également avant la libération du camp). Celle-ci a commencé son journal en avril 1942 après avoir été cherché, chez Paul Valéry,un livre dédicacé.

" Exemplaire de Mademoiselle Hélène Berr " avec

" Au réveil,

Si douce la lumière,

Et si beau ce bleu vivant "

 

PS. Marseille fut une ville riche intellectuellement, en 1940, avec l'arrivée des élites fuyant l'invasion allemande. Il faut retourner très loin, au IVe siècle , pour retrouver pareille situation à Marseille avec l'arrivée de grands théologiens fuyant l'invasion des Wisigoths.