TRAMWAY et VILLAGES INSOLITES

 

Je vous propose une balade dans ce quartier qui n'est pas une banlieue car il appartient au territoire marseillais. Autrefois, il assurait la subsistance aux habitants du centre-ville et était un lieu de villégiature des élites qui y bâtissaient des bastides.

 

Tramway T1

Prendre le tramway T1, direction Les Caillols

 

  

Début de la balade

Descendre à la station Air Bel (c'est ici que se trouvait la villa Air Bel où Varian Fry, journaliste américain et membre de l'American  Rescue  Committee , y cacha, en 1940, les artistes poursuivis par les autorités allemandes et italiennes). Revenir en arrière jusqu'au carrefour pour déboucher sur la rue Clérissy.

 

1 et 2 - Hameau de Saint Jean du Désert

A votre gauche, vous trouverez le Hameau de Saint Jean du désert (site n°1)

 

 

A votre droite, vous trouverez la Chapelle de bastide (site n°2)

 

Reprendre le tramway et descendre au terminus Les Caillols

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3 - Hameau des Comtes

Continuez votre chemin comme si le tramway poursuivait aussi sa route, traversez le rond-point et l'avenue Raoul Follereau et longez l'avenue William Booth (William Booth est le fondateur de l'Armée du Salut). Au carrefour, tournez à droite pour prendre l'avenue Bernard Lecache. En haut de la côte, vous trouverez la Traverse des Comtes et apercevrez aussitôt la chapelle (site n°3).

  

 

 

4 - Village Les Caillols

Après la visite du Hameau, que vous traverserez, vous rejoindrez l'avenue William Booth par la Traverse des Comtes qui redescend dans le vallon. Traversez la au niveau du rond-point qui possède un passage piétons (soyez prudent) et poursuivez par l'avenue Louis Malosse. Au bout de cette avenue, à droite, vous verrez le Village des Caillols (site n°4).

Auparavant, avant le rond-point, vous pouvez empruntez le petit raidillon à droite de la magnifique maison de pierre. Vous allez longer l'avenue des Butris sous un sous-bois apaisant avec une vue imprenable sur le rebord rocheux de St Julien. Vous êtes dans la partie nord de la colline, donc sous une chênaie alors que l'autre versant est constitué d'une pinède. Les yeux avertis repèreront au sol de la menthe sauvage, de la roquette sauvage et de la chicorée sauvage.

 

 

                                                                                                                                                     

5 - Parc de la Mirabelle

A la fin de votre promenade, pour reprendre le tramway, restez sur le côté droit de l'avenue William Booth et après le groupe La Moularde, entrez dans le parc de la Mirabelle.

 

 

    

6 - Village de Saint Julien

Au village des Caillols, empruntez la Traverse du Diable. A la fin de celle-ci, continuez tout droit vers le village de Saint Julien. Attention, ça grimpe ! La route se rétrécit de nouveau et enfin vous arrivez à la promenade du canal. C'est le canal de Marseille recouvert et aménagé en promenade. Vous rencontrerez forcément des joggeurs et des oisifs.

Tournez à gauche et empruntez les escaliers qui mènent à l'église. Le village est à vous.

 

 

 

Fin de la balade

 

 

En reprenant le tramway, retournez-vous pour observer les hauts des Caillols. Depuis novembre 2016, cette colline de pins et de chênes (photo ci-dessous à gauche) a été martyrisée pour y construire des immeubles. L'absorption du dioxyde de carbone par les arbres ne se fera plus sur ce site. Le bétonnage continue donc, le sol est artificialisé et en cas d'orage intense, dû au dérèglement climatique, la pluie ne pénétrera plus le sol et dévalera la colline avec des conséquences catastrophiques.

 

Juste avant la prochaine station du tramway "William Booth", face à la Poste, portez votre regard à droite. La construction d'un immeuble hideux, qui a remplacé une bastide magnifique (peu importe la bastide pour les promoteurs, seuls comptent les m2 constructibles), a nécessité l'éventration d'un mur du XVIe - XVIIe siècle pour le passage des engins du chantier. Ce mur de pierre comporte des niches qui recevaient les pots d'orangers du jardin d'hiver (ref. Editions du Comité du Vieux-Marseille "Marseille / Un terroir et ses bastides" - 2011).

Les propriétaires de l'ancienne bastide s'étaient inspirés des orangeries de l'Italie de la Renaissance. A cette époque, ce n'étaient pas des bâtiments à l'intérieur desquels on rentrait les plantes en hiver, mais des renfoncements dans les murs exposés plein sud qui captent la chaleur le jour et la restituent la nuit. ("Silence ça pousse", France 5, décembre 2022)